JEAN-MARIE MILLOUR, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU BUREAU DE PROMOTION DU SHORTSEA SHIPPING (BP25)

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« Instaurer un Ecobonus »
L’OT : La Cour des Comptes de l’UE a pointé les programmes Marco Polo, jugeant « inefficaces » les autoroutes de la mer. Quelles sont les réactions ?

J.-M.M. : En majorité, ce sont plutôt des réactions d’incompréhension aussi bien de la part des transporteurs maritimes (ferries, conteneurs et autres) que terrestres (fluvial, rail et route). Ceux qui ont expérimenté ce programme européen l’ont apprécié, et ont donc été très surpris par certaines des remarques négatives de la Cour. La mission du programme était de favoriser le désengorgement des routes, les co-modalités et les connexions terre-mer en Europe, et il a plutôt bien rempli sa mission… Même si beaucoup reste à faire.

Le marché pourrait-il vivre sans subventions ?

J.-M.M. : Des aides au démarrage et autres incitations ont été mises en place dans le secteur des transports parce que, spontanément, le marché ne pouvait pas répondre seul aux besoins et à l’intérêt général. Les entreprises impliquées dans les autoroutes de la mer et la multimodalié s’inscrivent dans une démarche volontariste. Grâce à elles

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