Les dés ne sont pas jetés

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La taxe PL va-t-elle avoir comme corollaire un report massif des VI vers les autoroutes ? Les transporteurs ne l’excluent pas. Mais rien n’est joué. Pour l’instant.

Rien n’est pour l’heure inscrit dans le marbre du tableau de bord des entreprises. Pas de certitudes quant à opter pour l’un ou l’autre des réseaux. Aller au moins coûtant n’est pas chose bien déterminée aujourd’hui. Car les concessionnaires d’autoroutes ont beau persister dans la mise en œuvre de leurs hausses annuelles, le flou qui continue d’alimenter le coût précis de la future taxe PL ne permet pas encore aujourd’hui aux transporteurs de trancher. « Je suis prêt pour l’écotaxe mais je ne me suis pas encore livré à un chiffrage précis de la différence de coûts entre l’un et l’autre des réseaux pour chacune de mes lignes, indique Thierry Ravier, le patron de l’entreprise de messagerie Gervais Transport (69). Je ne pense pas que je vais bousculer mon plan de transport ». Thierry Hautier dirige, lui, un petit groupe présent dans les hydrocarbures. Pour des raisons évidentes de sécurité, le transporteur charentais emprunte exclusi

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