Rien n’arrête les fraudeurs. Le 29 août dernier, un chauffeur italien, qui faisait du cabotage et effectuait un chargement dans une entreprise industrielle du Morbihan, a été pris la main dans le sac : dans la matinée, son unité embarquée numérique (chronotachygraphe) indiquait 111 mètres, alors qu’il n’avait pas « dormi » sur place… Peu crédible. Cette incohérence a mis la puce à l’oreille d’Olivier Pedrono, responsable départemental de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement du territoire et du logement (Dreal), qui menait un contrôle inopiné. Un examen poussé du véhicule a permis de mettre à jour une fraude techniquement très élaborée, avec la présence d’un double capteur de mouvements, permettant au conducteur d’afficher en repos des temps consacrés à la conduite. « L’analyse et le croisement des données téléchargées depuis l’unité numérique embarquée n’étaient pas cohérents. J’ai donc réclamé l’immobilisation du véhicule
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