Agir vite sans sacrifierla concertation relève a priori de la gageure. C’est pourtant le défi que devront relever les signataires de la charte en faveur de la logistique urbaine durable, paraphée le 18 septembre dernier à Paris.
Car les 78 partenaires ont édifié un véritable échafaudage de structures destinées à « baliser » le terrain. À chacun des 16 projets retenus est ainsi affecté un groupe de travail piloté par l’un des acteurs. Un comité opérationnel de suivi des projets (une centaine de participants !) se réunira trois à quatre fois par an pour examiner les propositions. Le relais sera pris par un comité de pilotage de la charte qui, présidé par le maire de Paris, validera chaque année les pistes de travail. Autant d’étapes qui devront s’inscrire dans un timing plutôt serré au regard des enjeux. Qu’on en juge : l’expérimentation d’un service de réservation des aires de livraison est programmée pour 2014.
Encore faudra-t-il, au préalable, les rendre accessibles au trafic utilitaire. La même échéance est retenue pour parvenir à la signature d’un protocole « transport de voitures », sachant que le sort réservé à la cir
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