L’espoir renaît avec la remise du rapport de Rémi Pauvros au gouvernement. Le député-maire de Maubeuge a été missionné en avril dernier pour « reconfigurer » le projet du canal Seine-Nord Europe. Après 7 mois de concertation avec les ports et les collectivités locales concernées, il préconise un coût réduit de 7 Md€ à 4,5 Md€. « Ma proposition est de démarrer en 2015 ou 2016 pour terminer en 2022 ou 2023. 2014 devant servir à une étude complémentaire publique à faire pour la modification des aménagements sur le tracé, d’où viendraient pour l’essentiel les économies », a indiqué l’élu. Les 106 km entre Compiègne (Oise) et Douai (Nord) pourraient être confiés à un maître d’œuvre public, sous la forme d’une société de projet. Dans le cadre de cette reconfiguration, la part de l’État ne représenterait plus que 1 Md€ contre 4 milliards prévus dans la première mouture. Quant à l’Union européenne, elle financerait à hauteur de 40 % et non plus 7 %. Rémi Pauvros souligne que le canal doit être considéré « comme un outil de compétitivité des ports et des territoires, synonyme de croissance, de développement
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