Comment Bruxelles régule les aides d’État

Article réservé aux abonnés

Le ministère du Redressement productif pourrait refuser d’accorder un fonds de spécialisation sous forme de prêt à l’entreprise Mory Ducros pour éviter que Bruxelles ne « retoque » son initiative. La politique de la Commission est devenue draconienne en matière de régulation de la concurrence dans les États membres.

L’un des principes généraux du droit européen est de veiller à la libre concurrence dans le marché intérieur. Les aides accordées par les États, leurs collectivités territoriales et leurs établissements publics sont déclarées incompatibles lorsqu’elles menacent la concurrence entre entreprises. Toute nouvelle aide instaurée par un État membre doit donc recevoir l’accord de la Commission européenne avant d’être définitivement octroyée. Sauf les aides de faible importance, dites « de minimis », qui répondent à des conditions de plafond par entreprise, fixé à 200 000 €. « Les aides d’État sont justifiées par des obligations de service public, souligne Dominique Riquet (PPE), le vice-président de la commission transport. Il est normal que la puissance publique mette de l’argent lorsqu’

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

ÉVÉNEMENT

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15