Tout le monde est d’accord sur l’objectif : il faut « sauver » le congé de fin d’activité (CFA). Au sein de la commission paritaire, aucune partie, du côté patronal et salarial, ne peut raisonnablement revendiquer une autre position. Le dispositif, acquis de haute lutte dans le cadre de l’accord du 28 mars 1997, s’effectuant sur la base du volontariat et à la seule initiative du conducteur, fait partie du socle professionnel. Entre 1 500 et 2 000 conducteurs routiers en bénéficient chaque année. Mais selon l’OPTL, entre 2010 et 2012, le nombre de nouveaux bénéficiaires a reculé de 44 %, suite à l’accord signé le 30 mai 2011 entre les partenaires sociaux et l’État, qui a porté l’âge de départ en CFA de 55 à 57 ans (depuis le 1er juillet 2011). Une modification substantielle qui a permis de renouveler le dispositif il y a trois ans. En 2014, si le maintien du CFA fait toujours convergence, les conditions de sa pérennisation dans les dispositions actuelles font divergence. Car au-delà des bravades et hausses de ton, postures ordinaires dans toute négociation paritaire sensible, des questions de fond et de fonds se posent sans échappat
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