Les difficultés continuent pour les professionnels du porte-containers sur le port du Havre. Les transporteurs ne doivent pas seulement faire face aux dysfonctionnements récurrents de la zone portuaire et à son corollaire de longues heures d’attente, ils doivent également composer avec les velléités grévistes des dockers. Et, ceci, lorsque la météo ne s’en mêle pas, comme ce fut le cas tout récemment avec les tempêtes à répétition. Le 4 février, les dockers du port étaient en grève et le vent soufflait fort. « Le lendemain, il y avait 20 km de queue de PL », indique Olivier Leloup, le président du GRAP (Groupement routier des activités portuaires). Une nouvelle journée de grève était prévue ce 11 février. Mauvais pour les affaires : les bateaux ne s’arrêtent pas, c’est donc du fret qui part vers les ports d’Anvers, Zeebruges ou Rotterdam. Le Grap continue de batailler pour une meilleure fluidité sur les terminaux. Une charte est en cours de rédaction. Elle doit être paraphée par les transporteurs, les transitaires, les armateurs et les manutentionnaires. « Chacun doit s’engager à œuvrer pour une meilleure fluidité », déclare
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