Un téléphérique à Brest, une extension de tramway à Marseille, des bus 100 % électriques à Montpellier, des navettes fluviales à Strasbourg… Plus d’une centaine de municipalités et agglomérations ont dessiné de nouveaux réseaux de transport collectif. Et attendent de l’État un coup de pouce financier pour les mettre en branle. Or ce soutien pécuniaire dépend en grande partie de la manne de… l’écotaxe. L’affaire fait donc désordre. Surtout en cette période préélectorale, propice à la présentation de grands projets locaux, de transports et d’infrastructures. La suspension de l’écotaxe oblige à mettre un bémol sur certaines promesses et remet en cause la réalité de ces projets à vocation urbaine. Ils ont été d’autant plus nombreux que l’État, en 2013, a lancé un appel à projets en faveur des transports en commun et mobilisé les énergies. Résultat : 120 dossiers, pour un coût total de 5,8 Md€, ont été déposés par des communes, en vue d’obtenir le soutien financier de l’État pour l’instant hypothéqué. Mais il n’est pas enterré. Car la pression va s’accentuer sur le gouvernement, pour deux raisons. La premiè
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?