Le transport routier est-il condamné au low cost et voué à jouer « petit bras » ? Sous le rabot des appels d’offres et l’abrasif de la surcapacité de l’offre, les prix de transport, dans le dry fret et la longue distance en particulier, hors marché spot, ne permettent pas de faire de marge. Officiellement, l’indice des prix du CNR et leur évolution, depuis 2006, le confirment. Au mieux, ils « collent » au prix de revient. Au pire, la courbe des prix passe sous celle des coûts, alors les pertes d’exploitation sont garanties.
Ces constats, comme les faits, sont têtus. Ils ont nourri les débats de la soirée du Transporteur de l’Année, le 31 mars à Paris. Ils ont également alimenté les conversations et réflexions, sur les stands et dans les allées du SITL, qui vient de fermer ses portes. La faute à qui : aux « jeunes acheteurs » aux dents longues ? Aux concurrents sans scrupules ? Au différentiel de compétitivité et aux pavillons étrangers ? Aux transporteurs qui « entre eux ne se font pas de cadeaux » et qui en font, donc, à leurs clients ? À la taxe PL qui a généré en 2013 des « appels d’offres par anticipation » ? À
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