Frédéric Cuvillier rongeait son frein depuis le printemps et les déclarations tonitruantes de Ségolène Royal sur l’écotaxe, transmuée depuis en péage de transit poids lourd. Officiellement, il a profité du remaniement ministériel du 26 août pour se fendre d’un communiqué circonstancié : « Dans la configuration qui m’a été proposée, j’estime ne pas disposer de la capacité d’action et de l’autonomie nécessaire à la réussite d’une politique cohérente (…) » Dans la chaussure du maire de Boulogne-sur-Mer, le caillou Royal pesait très lourd. Officieusement, la configuration en question concerne la tutelle de Ségolène Royal sur les transports. Faut-il rappeler que Frédéric Cuvillier défendait l’écotaxe et le principe de la majoration forfaitaire alors que sa ministre de tutelle préparait son enterrement pour négocier avec les sociétés d’auto
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