Une rentabilité qui frise l’insolence

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L’Autorité de la concurrence épingle la rentabilité exceptionnelle des sociétés d’autoroutes qui a atteint entre 20 et 24 % de leurs chiffres d’affaires en 2013. Elle prône une révision de la formule d’indexation du tarif des péages et une renégociation du Plan de relance autoroutier.

Saisi par la commission des finances de l’Assemblée nationale en 2013, le gendarme de la concurrence a rendu le 18 septembre un avis public saisissant. L’instance présidée par Bruno Lasserre étrille la rentabilité exceptionnelle des sociétés d’autoroutes « assimilable à une rente ». Exception faite de Cofiroute, une filiale de Vinci qui est restée privée, les 6 autres SCA (APRR, AREA, ASF, ESCOTA, SAPN, SANEF) ont été privatisées en 2006 pour un montant de 14,6 Md€ au profit de Vinci, Eiffage et Abertis. L’Autorité relève que la croissance de leur CA depuis 2006, nourrie par la croissance continue du trafic et du tarif des péages, est largement déconnectée de leurs coûts. « Pour 100 € de péages payés par l’usager, entre 20 et 24 € sont du bénéfice net pour les concessionnaires d’autoroutes. Or, la rentabilité

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