La période de vœux courant jusqu’au 31 janvier, minuit, il n’est pas inutile de faire la liste des mille et une choses nécessitant d’être améliorées en 2015. Quelques bonnes résolutions devront en sortir en faveur de la confiance. Parmi elles : les délais de paiement, montrés du doigt dans ses dérives. Selon un sondage Ipsos (Les Échos du 9 décembre), 61 % des patrons de PME et ETI font des délais de paiement une première préoccupation. À juste titre. Au plan macroéconomique, tous secteurs confondus, le crédit interentreprises représente 600 Md€ en France. Selon un rapport de la BNP et de l’Observatoire du véhicule industriel (OVI) en date du 8 janvier, il se « trouve à la source de nombreuses procédures du fait des délais de paiement pratiqués et des retards constatés par rapport aux délais négociés ». Le phénomène de corrélation est avéré. Plus les jours de retard s’accumulent, plus la probabilité de défaillance est grande ! Dans le même registre, la Banque de France (dans une étude présentée par la FNTR) a indiqué que le poids des crédits clients en jours de chiffres d’affaires TTC avoisinait les 55 jours. À l’
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