Moins de camions impliqués dans les accidents corporels (de 4 472 en 2003 à 2 791 en 2013), deux fois moins de conducteurs routiers tués (de 107 en 2003 à 57 en 2013) ou blessés, un taux de gravité stable (16 %)… Voilà des chiffres, recensés dans l’Hexagone, plutôt rassurants pour le transport routier, dans une perspective positive depuis les terribles années 70. Ils sont le résultat conjugué d’une meilleure formation des conducteurs, de la technologie des véhicules et de la qualité des infrastructures, le tout sujet d’une politique publique qui a loisir d’actionner divers leviers entre prévention et répression. Et pourtant, malgré les indicateurs encourageants, il y a de l’inquiétude dans l’air ! La sécurité routière est un éternel combat, qui interdit de baisser la garde. Or le colloque organisé le 22 juin sous le toit de l’Assemblée nationale, par le comité d’orientation de la filière industrielle du transport (COFIT) et l’Institut technique d’accidentologie (ITA), a fait résonner plusieurs avertissements à destination des professionnels de la route. Dans le viseur : les « distractions » au volant (écrans vidéo, tél�
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