Le secteur des travaux publics connaît une crise sans précédent. Les années se suivent et se ressemblent, et je crains que 2016 soit identique à 2015. La plupart des chantiers sont financés par les collectivités locales, et celles-ci n’ont plus de marges de manœuvre car l’État leur a coupé les vivres. Il suffit de rouler sur les routes départementales pour se rendre compte que même l’entretien courant des infrastructures n’est plus réalisé. Il y a des nids de poules partout ! Contrairement à de nombreux confrères, je considère que l’abandon de l’Écotaxe a été une erreur. Il est légitime de faire payer les plus gros utilisateurs des routes. Qui sont, faut-il le rappeler, les transporteurs étrangers.
A Bordeaux, comme dans beaucoup de grandes villes, des affaires continuent de sortir. Mais les prix sont très bas. Je travaille pour tous les grands groupes de travaux publics : Vinci, Eiffage, Bouygues, Cassous, Fayat… Mes clients souffrent et achètent avant tout un prix. Ils ont tout de même la chance d’être implantés dans une ville, Bordeaux, où les grands projets demeurent nombreux : ligne à grande vitesse, tram
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