Le 13 mai, une filiale du géant du pneu Goodyear a été mise en examen dans le cadre d’une quête pour « homicides involontaires », « tromperie sur les qualités substantielles d’une marchandise » et « pratiques commerciales trompeuses ». Des représentants de la firme étaient convoqués les 13 et 14 mai chez un juge du tribunal de Besançon.
Quatre décès
Le fabriquant de pneus est soupçonné d’avoir dissimulé les défauts de certains de ses pneus à l’origine d’accidents de camions mortels. C’est la plainte de Sophie Rollet, veuve d’un conducteur routier décédé en 2014, qui a déclenché cette affaire. Mais l’enquête porte sur trois dossiers de collisions mortelles impliquant des poids lourds qui ont fait quatre morts au total. Ces accidents ont été provoqués par l’éclatement du pneu avant gauche, qui a entraîné la perte de contrôle du véhicule.
Pour chacun de ces dossiers, des experts différents ont conclu que l’éclatement de ces pneus Goodyear Marathon LHS II ou Marathon LHS II + n’était pas dû à une cause extérieure mais à un défaut de fabrication.