Le financement, nerf et frein de l’électrification
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Publié le : Dernière Mise à jour : 07.10.2024Par : Lorence RouxLecture : 9 min.
Dans un contexte de transition énergétique, la part de l’électrique dans les flottes est encouragée, par Bruxelles notamment, mais aussi freinée par une composante de poids : le coût, massif, d’achat des véhicules et des bornes de rechargement. Entre les aides, le choix de la location, l’implication des constructeurs, les partenariats avec les chargeurs, les transporteurs ont le choix des pistes, mais pas encore de solutions fermes.Dossier réalisé par Florence Roux
L’électrique a un agenda, mais l’électrique a aussi un coût. Ainsi, réglementation européenne oblige1, les constructeurs de véhicules lourds prévoient qu’en 2030, environ 40 à 50 % de leurs ventes seront des camions zéro émission, à batteries. En écho, la stratégie nationale bas carbone (SNBC) française projette que la part de marché des véhicules lourds neufs électriques pourrait passer de 14 % en 2030 à 68 % en 2035… Sauf que, pour l’instant, un poids lourd électrique coûte deux à trois fois plus cher que son congénère au gazole (1,5 à 2 fois plus pour un VUL électrique).
Surcoût massif
Mieux, explique le comité national routie
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