Toucher le fond pour mieux rebondir. » Telle a été la stratégie de David Ballet lorsqu’il a constaté, en 2012, que MLT, l’entreprise familiale qu’il dirige, n’aurait plus la capacité de faire face à la crise du transport. « Une restructuration de l’entreprise était inévitable et elle ne pouvait passer que par le tribunal de commerce. Surtout quand j’ai compris que je n’aurai pas la trésorerie suffisante », confesse ce dirigeant de 43 ans.
Et pourtant, jusqu’en 2010, MLT affiche une progression de son activité de 8 % en moyenne par an avec un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. La société emploie alors jusqu’à 250 salariés et exploite une centaine de tracteurs, tous Mercedes. L’entreprise, dont le transport de fruits et légumes représentait 80 % de l’activité au début des années 90, a au
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?