C’est un euphémisme, le marché de la messagerie – que l’on qualifie encore aujourd’hui de surcapacitaire – vit des heures difficiles. Peu nombreux sont les acteurs qui dégagent « du gras ». Le groupe Mazet a ces dernières années pris le tournant de la diversification. Il campe à présent sur tous les métiers de la supply chain (voir encadré). Toutefois, la messagerie reste son « core business » avec une part évaluée à 65 % du chiffre d’affaires (127 M€ consolidés). Pour faire bonne figure sur ce marché pingre en matière de marges, ses dirigeants ont mis en place un dispositif de contrôles tous azimuts qui se révèle efficace, selon eux. Pas moins de trois salariés se sont vu confier la délicate responsabilité d’animer la chasse aux coûts. Dans ce domaine, aucun poste n’est négligé. Ils sont tous passés
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