« Les commissionnaires de transport et les transporteurs routiers sommes au cœur des échanges commerciaux. Nous détectons immédiatement les variations de trafic sur notre plateforme. En France, nous observons un net ralentissement, alors que des pays comme l’Italie restent dynamiques. À l’inverse, l’Allemagne est fragilisée, et cela se traduit dans nos flux. Nous avons perdu un contrat majeur, ce qui nous a poussé à nous recentrer sur notre cœur de métier, la commission de transport. Après cela, notre chiffre d’affaires passé de 12 à 4 millions d’euros entre 2022 et 2024. Nous avons cédé notre flotte de remorques et misé sur la vente en ligne. Aujourd’hui, nous collaborons avec 200 transporteurs réguliers. Nous gérons 600 opérations par mois dans la chimie, l’agroalimentaire et la grande distribution. Mais nous privilégions les artisans… lorsqu’ils résistent. Car malheureusement, beaucoup disparaissent.
Concernant le projet d’écotaxe aux frontières, nous répercuterons celle-ci sur le prix final que paiera le consommateur. Selon moi, l’écotaxe ne freinera pas les flux de transporteurs étrangers et rajouter des taxes dans une filière
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