200 transporteurs en apnée

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À l'arrêt total depuis le 27 septembre, l'activité commerciale des terminaux de Fos et Marseille laisse une addition salée aux transporteurs de la cité phocéenne. Au « chômage technique », les conducteurs s'occupent en nettoyant les camions restés dans la cour. Plongée en eaux troubles.

Mercredi 5 octobre. Depuis neuf jours, 144 portiqueurs et grutiers ont cessé le travail sur les terminaux de Marseille et de Fos-sur-Mer. Solidaires avec leurs camarades de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) affectés par le rachat imminent de l'entreprise publique par le repreneur de Giraud International, Butler Capital Partners, les grévistes CGT craignent une « privatisation latente » du port autonome de Marseille. Une tempête syndicale qui bloque 73 navires à quai ou en mer et immobilise 9 000 conteneurs à Fos et 3 000 à Marseille, indique « à la louche » la compagnie de manutention Intramar. De nombreux trafics ont été détournés vers les ports de Sète (34) et Toulon (83), et vers des sites portuaires étrangers (Gênes en Italie et Barcelone en Espagne). Pour les 200 commissionnaires, logisticiens et transporteur

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