Voilà tout juste quatre ans que MTA (Loire-Atlantique) a noué un partenariat avec Oleo100 pour tester et valider le B100 comme alternative pérenne aux carburants fossiles. « Nous avons fait ce choix car c’est une solution clé en main, éprouvée, produite en France qui nous permet de conjuguer performance économique et responsabilité environnementale », indique Yannick Manac’h, directeur régional Bretagne et Basse Normandie. Malgré « un léger surcoût économique » non répercuté dans le coût du transport, la décarbonation est « significative », est-il d’avis. Après des résultats « probants », le transporteur a donc décidé de franchir une nouvelle étape. Avec une ambition très claire : « devenir, dans son métier de distribution, le premier transporteur décarboné du grand Ouest ».
77 véhicules au B100
Dès cet été, trois de ses 26 agences qui couvrent la Bretagne, la Loire-Atlantique et la Mayenne rouleront exclusivement au B100, avec une flotte dédiée. Aux 44 véhicules déjà en circulation s’ajouteront cette année 33 porteurs de 19 tonnes. De quoi éviter 4 500 tonnes de CO2 chaque année, estime l’entreprise nantaise labellisée Objectif CO2 depuis trois ans. « Ce déploiement total sur nos agences de l’Ouest s’inscrit dans notre vision long terme : proposer une offre de transport régional compétitive, durable et alignée avec les attentes environnementales de nos clients. »
A présent, le groupe nantais ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin. Le transporteur qui comptabilise près de 700 véhicules au total dont 450 véhicules moteurs envisage de déployer encore cette solution. « Dans les trois prochaines années, nous souhaitons offrir une offre 100 % en bio carburant sur toute la région Pays de la Loire (dans deux autres agences), la Normandie (deux agences) ainsi que la Picardie (une agence). A terme, l’objectif sera de valoriser cette décarbonation dans notre coût de transport », précise Yannick Manac’h.
Cette année, MTA qui réalise environ 6 500 livraisons/commandes quotidiennes prévoit d’atteindre un effectif de 1 000 salariés et un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (clos au 30 septembre). Côté prestations, le groupe nantais propose des solutions en messagerie, transport FTL/LTL, groupage international, cross-docking et micro-logistique.
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