Par cette annonce en présence de son homologue italien, Pietro Lunardi, le ministre des Transports entendait stopper la rumeur d'un arrêt anticipé, dès 2005, de l'expérience engagée en novembre 2003, rumeur qui s'appuyait sur les difficultés financières rencontrées par le premier tronçon de la future ligne ferroviaire Lyon-Turin. Laquelle accueille en moyenne 250 citernes - les seuls véhicules à pouvoir l'emprunter pour des raisons de gabarit des 25 tunnels - par semaine. En 2004, 6 500 PL l'ont utilisée et 13 000 sont attendus en 2005. Seul un sixième des citernes en transit par les Alpes a abandonné le tunnel du Fréjus au profit de la liaison. Toutefois, se félicitent les ministres, la progression du trafic - multiplié par par 8 depuis le lancement - doit permettre de demander des aides à Bruxelles « pour continuer le projet jusqu'au moment où il volera de ses propres ailes». En attendant, la France et l'Italie, qui ont investi 200 M€, se
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