L'OT : Pourquoi militez-vous pour le 44t autour des ports fluviaux ?
B. B. : Dans un objectif de réduction des véhicules et donc des nuisances, il est important d'élargir l'autorisation du 44 t aux ports fluviaux par lesquels transitent plusieurs millions de tonnes de céréales, maïs, agrégats, engrais et autres produits lourds, en multimodal. Cette mesure, dans un rayon de 100 à 150km, aurait pour effet d'alléger de 15 % le nombre de camions. En Alsace, certains axes sont saturés. Il faut agir et en tant que transporteur, vice-président du port de Mulhouse et président délégué marchandises de l'URTA, j'ai envie de voir notre région prendre son destin en main.
L'OT : Mais tous vos confrères sont-ils sur la même longueur d'onde ?
B. B. : Pour ceux qui travaillent sur le port, qui ne font que du régional, pas de problème ! L'application du 44t pourrait se limiter à un nombre de véhicules, qui sont techniquement aptes à faire du 44t. Nous ne sommes pas pour la généralisation. Chez les clients, même volonté, avec pour eux l'avantage d'une diminution du nombre de passages sur les bascules et du nombre de mises à quai.
L'OT : Le message est-il entendu par
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