Le 30 avril 2009 sera levée l'interdiction de cabotage en France pour sept pays d'Europe de l'Est. Quelles conséquences sur les achats de transport des chargeurs ?
C. R. : Il faut se garder d'agiter l'épouvantail de la libéralisation. La déferlante des transporteurs de l'Est est un mythe, comme l'a été celui du plombier polonais. Pour leurs flux domestiques, les industriels sont, et resteront, dans une démarche de sécurisation de leurs achats de transport avec des acteurs nationaux. En revanche, cette libéralisation permettra une complémentarité entre flux internationaux et flux domestiques pour les transporteurs ressortissants de ces nouveaux États membres qui se voient confier les liaisons transfrontalières. Une optimisation des flux et des moyens qui doit concourir à la réduction des kilomètres à vide. Laquelle profitera aux chargeurs mais aussi aux transporteurs et qui participe des objectifs du Grenelle de l'environnement.
Mais qui dit cabotage ne dit pas forcément concurrence étrangère. Celui-ci peut être réalisé par une filiale européenne d'un groupe français. Les chargeurs ne sont-ils pas alors montrés à tort du doigt ?
C. R. Confier des flux à
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