Quel est votre état d'esprit après avoir retrouvé la liberté ?
Christophe Curutchet : Je suis encore sur l'euphorie de la sortie. J'ai quitté la prison comme j'y suis entré. Sans trop comprendre, même si je savais qu'il y avait une mobilisation en ma faveur.
A ce propos, y a-t-il eu mobilisation de la part des transporteurs ?
C.C. : Au Maroc, seul Yves Rodriguez (Gotrans) s'est démené pour moi. En revanche, aucun des gros transporteurs français présents à Casablanca n'a bougé le petit doigt. Ce sont pourtant des gens qui connaissent bien les problèmes au Maroc. Je pensais notamment que l'Association marocaine des transporteurs routiers internationaux, dont je faisais partie, se serait mobilisée.
Comptez-vous retrouver le milieu du transport ?
C.C. : Je vis ce métier du transport et de la logistique comme un sacerdoce. J'ai effectué mes débuts chez Mendy (élu Transporteur de l'année 2008, ndlr) et, depuis, j'ai attrapé le virus. Pour autant, je ne suis pas prêt à reprendre le travail avant un moment même si je reste salarié de STE. Je me laisse juste le temps de me reposer et de reprendre du poids (j'ai 10 kg à récupérer). Pour le moment, je ne veux plus
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