L'OT : Quel bilan tirez-vous du Grenelle de l'environnement qui a confirmé le report modal ?
J.-C. B. : Il ne peut évidemment qu'être positif pour le rail-route en général et le combiné en particulier. Car l'ambition du gouvernement de voir la part du fret ferroviaire progresser de 25 % d'ici 2012 est justement en ligne avec la croissance actuelle du combiné en France, de l'ordre de 15 à 17 % pour 2007. Une progression qui ne peut que se confirmer avec l'annonce du doublement de lignes TGV qui permettra de décongestionner les sillons classiques et de les affecter au fret. L'offre et la qualité de service du fer ne peuvent qu'en être renforcées. Nos revendications, portant sur l'ouverture des sillons aux opérateurs du combiné et la création d'une autorité de régulation, ont enfin été retenues. Nous avons reçu la garantie du renouvellement de l'aide au combiné pour accompagner son développement.
L'OT : Le combiné trouvera-t-il sa place dans une politique qui veut favoriser les autoroutes ferroviaires ?
J.-C. B. : S'il ne faut pas opposer les techniques, mais parler de complémentarité, force est de reconnaître que le défi à relever, transférer 2 million
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