Le marché des ventes de véhicules neufs pique du nez. Pourquoi selon vous ?
J.-N. T. : La vraie difficulté est l'accès au crédit et la hausse des taux d'intérêt. Les banques sont devenues frileuses. Elles y regardent à deux fois avant de s'engager auprès des sociétés qui ne présentent pas toutes les garanties. Or dans le transport, beaucoup d'entreprises présentent des comptes d'exploitation dans le rouge. Parmi elles, les petites structures qui représentent 40 à 50 % de nos clients.
Faites-vous face à des annulations de commandes ?
J.-N. T. : Oui, comme dans tous les réseaux. Certaines semaines, il y a plus d'annulations de commandes que de commandes. C'est difficile à gérer, surtout quand le véhicule commandé arrive en production. C'est pourquoi il est bon de rappeler que dans les conditions générales de vente, il peut en coûter 25 % du prix HT du véhicule quand l'annulation est connue trop tard. Nous mobilisons nos forces de vente sur ce point. Nos clients doivent aussi le savoir. Mieux vaut une annulation qu'un véhicule neuf sur parc sans client.
Vous proposez des véhicules SCR et EGR. Comment réagissent vos clients ?
J.-N. T. : Les véhicules EGR re
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