3 questions à Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR

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L'Officiel des Transporteurs : Quelle appréciation portez-vous sur l'opération « je veux survivre » ?

Jean-Paul Deneuville : Elle est parfaitement réussie au plan de la médiatisation des problèmes rencontrés par la profession. Le message a été compris et bien perçu. Les régions ont pleinement rempli leur rôle de relais.

L'O.T. : Comment pensez-vous continuer votre action ?

J-P D. : Nous poursuivons désormais des objectifs différents. Tout d'abord, il nous faut obtenir une concrétisation rapide, via un texte de loi, des engagements de principe pris par le ministre des Transports. Des mesures qui correspondent à deux de nos trois principales demandes : « débolkesteiniser » le transport routier et faciliter la répercussion du gazole. L'arrêté sur l'interdiction de la location transfrontalière » est signé. Seule une fâcheuse question de circuit ministériel retarde sa parution. Sur les 44t, la porte est ouverte ; à nous d'utiliser au mieux cette carte. Ce qui était prêt a donc été acquis - ce qui justifie notre action - mais il faut aller plus loin. Or, le plus difficile reste à faire car nous avons axé l'opération sur les points les plus « gagnables

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