Réunis le 3 avril à Paris, les présidents de régions ont tenu à alerter les pouvoirs publics sur la gravité de la situation. Y a-t-il urgence ?
J.P. D : Oui, car la situation actuelle n'est pas durable. Nous nous trouvons sur une pente très dangereuse. Les difficultés économiques des entreprises ont été masquées par de bonnes trésoreries en 2007, grâce à la TVA sur les péages, mais les bilans qui commencent à tomber sont franchement mauvais. Quant au mécanisme « gazole », il a joué, mais il ne suffit plus maintenant. Le secteur est confronté à une accumulation de situations à risques. Et les très fortes tensions risquent de déboucher, si rien n'est fait très rapidement, sur des réponses qui ne seront pas que cartésiennes. Une rencontre avec Dominique Bussereau est d'ailleurs programmée en début de semaine prochaine.
Quelles mesures concrètes et immédiates attendez-vous du gouvernement ?
J.P. D : Nous demandons aux pouvoirs publics de concrétiser au plus vite les mesures déjà en cours. Pour la loi TEPA, nous attendons des réponses à toutes les questions en suspens afin que les entreprises puissent bénéficier de ses effets positifs. Nous voul
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