Dans les entreprises où vous intervenez, avez-vous constaté un défaut d'application du pied de facture ?
J.-P. L. : L'indexation a fait de gros progrès et les indices CNR sont reconnus et assez bien suivis. Cependant, je vois rarement des entreprises où 100 % des tarifs sont rigoureusement indexés. C'est le plus souvent pour des raisons commerciales que techniques, selon la force des entreprises sur leur marché. Au-delà des manoeuvres « court termistes », les chargeurs savent qu'ils ne peuvent différer longtemps ces actualisations. Les mécanismes sont en général bien compris. Des confusions peuvent subvenir sur les différents indices, les moyennes indiciaires et les décalages entre date d'indices et de tarifs. Quant aux prix interprofessionnels, en sous-traitance, ils sont ajustés moins rapidement, particulièrement pour les prix spot ou prix « retours ». Le pied de facture réduit la lisibilité tarifaire notamment pour les lots partiels et peut compliquer les procédures informatiques des chargeurs pour leurs propres répercussions des coûts de transport, de suivi de budget... Aussi on procède à des refontes mensuelles ou trimestrielles des tarifs qui inclue
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