Quel est votre sentiment par rapport à la situation que traverse le transport routier de marchandises français ?
J. P. R. : Je crois que les PME du secteur routier sont indispensables à notre économie. Il est vrai qu'elles sont pénalisées aujourd'hui par l'évolution du pétrole. Il faut donc trouver d'autres équations économiques pour aider ces entreprises à se développer dans un contexte où le prix du pétrole va continuer à augmenter. Il convient de ne pas perdre de vue l'équilibre économique de la filière. Cela signifie que non seulement sur la question des charges nous puissions parler avec la profession mais aussi que, sur les évolutions technologiques, nous puissions également réaliser avec le TRM des progrès pour défendre un secteur de PME dans le transport. Car les PME, c'est l'enracinement et la souplesse. On ne peut pas laisser les grandes entreprises multinationales confisquer une activité qui a besoin de tenir compte des territoires, d'avoir des rayons d'actions variables et, surtout, une proximité entre l'offre et la demande, l'atout essentiel des PME sur le plan commercial.
Parmi les revendications des transporteurs français figurent l'établis
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