L'OT : Naviland Cargo à l'équilibre, Novatrans dans le rouge. Votre modèle organisationnel et commercial est-il plus sensible à la crise ?
R.P. : Je n'opposerai pas les deux stratégies, le conteneur maritime pour Naviland Cargo et le continental essentiellement pour Novatrans. L'essentiel des mauvais résultats de Novatrans est dû à la crise depuis le dernier trimestre 2008 avec un plongeon, très brutal, de nos activités de l'ordre de 25 %. Un niveau qui se maintient depuis. Novatrans est doublement frappé par cette baisse des volumes de transport. Car nous subissons le ralentissement de l'activité chez nos clients transporteurs routiers et perdons aussi des frets qui ne sont pas traditionnellement affectés au combiné. Car ce mode reste encore pour certains transporteurs une variable d'ajustement. La disparition de ces caisses occasionnelles est très importante aujourd'hui car ces routiers privilégient la route.
Cette crise ne doit-elle pas alors vous inciter à revoir votre modèle ?
R.P. : Oui et non. Ce n'est pas la crise qui a fait que nous travaillerons demain avec des opérateurs ferroviaires autre que Fret SNCF. Concernant le profil de notre clientèle, nous
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