L'Officiel des Transporteurs : Dimotrans vient de fêter ses 25 ans. Quelles sont vos perspectives ?
Salvatore Alaimo : Nous réalisons aujourd'hui 50 % de notre activité par la route, 30 % sur l'overseas et 20 % avec la logistique. Notre chiffre d'affaires 2005 devrait atteindre 80 MEuros avec un résultat d'exploitation de 3 %. Notre objectif est de passer à 5 % d'ici cinq ans. Sur la même période, notre business plan prévoit un doublement du CA avec 50 % du revenu issu de la logistique. Nous étudions également la possibilité de nous implanter sur Oyonnax et en Saône-et-Loire.
L'O.T. : Est-ce vraiment de bonnes nouvelles pour vos affrétés français ?
S.A. : Il y a un an, lors d'une conférence de TLF, le discours dominant était que l'ouverture à l'Est allait offrir des opportunités de développement pour les transporteurs. En ce qui me concerne, j'avais annoncé qu'il n'y aurait plus un poids lourd français sur les routes françaises d'ici trois ans. Je maintiens mon point de vue. Quand un Lituanien me propose un transport à 1 000 Euros et un Français me demande 1 500 Euros, en tant qu'utilisateur, je fais comme tout le monde. La moyenne du prix de revient d'un en
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