L'OT : Votre étude préconise une plus forte collaboration entre industriels et distributeurs. Quelle place pour les transporteurs dans ce schéma ?
Elle est nodale. Pour les industriels régionaux, qui ne se connaissent pas et ont du mal à travailler en commun pour approvisionner les plateformes amont, les prestataires transports doivent être force de propositions. A eux de leur démontrer tout l'intérêt de partager les flux, de les massifier pour la distribution aval. Pour y parvenir, les transporteurs doivent s'inscrire dans démarche entrepreunariale de prise de risques et d'investissements, notamment dans des plateformes de consolidation. Entre les gros industriels et la grande distribution, où la relation est souvent conflictuelle, les prestataires logistiques doivent jouer un rôle d'interface neutre, d'intermédiation à valeur ajoutée. Pour cela il faut que les règles du jeu changent.
Vous notez le besoin de nouvelles règles du jeu commerciales et juridiques. Cela veut dire quoi pour les prestataires logistiques ?
Que dans les conditions générales de vente et d'achat, on puisse sortir les coûts logistiques pour les objectiver dans la relation distributeur-indus
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