L'officiel des Transporteurs : Votre entreprise est actuellement en redressement judiciaire. Le 44 t peut-il contribuer à son redressement ?
Thierry Decoster : L'an passé, la campagne betteravière s'est traduite pour mon entreprise par une perte de 141 000 euros. La cause principale : des prix de transport trop faibles. Cette année, je me bats pour inverser la tendance. J'ai ainsi investi dans du matériel homologué à 44 t, capable même de transporter à 55 t en Hollande, et j'espère bien en récolter les bénéfices. Mais le contexte ne nous est pas, une fois encore, favorable. Je ne vois pas pourquoi, comme le demande implicitement la FNTR, je devrais partager avec les chargeurs, quels qu'ils soient, les bénéfices de mon investissement. Le 44 t se traduira par un gain économique seulement, et seulement si les chargeurs le paient à son juste prix !
L'O.T. : Quels sont les points d'achoppement avec les sucriers ?
T. D. : Les négociations sont très tendues. Pour l'heure, dans l'Aisne, nous avons obtenu 3 % d'augmentation et 1 % de bonification en fin de campagne. Soit un simple rattrapage après des années de stagnation. En clair, au lieu de marger à zéro, on ma
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