On peut légitimement se poser la question puisque le transport routier espagnol essuie des coups durs. Depuis six mois, près de 6 000 entreprises ont déjà cessé leurs activités. L'hémorragie a peu de chance d'être contenue tant que les pouvoirs publics ne réagiront pas avec célérité. « En ces temps de crise, une réponse énergique du gouvernement se fait attendre pendant trop longtemps », explique la « plate-forme pour la protection du secteur du transport de marchandises ». Il n'est pas impossible que le mouvement fasse boule de neige dans les prochains jours. Les représentants des fédérations de 39 provinces espagnoles sur 50 ont déjà accordé leur soutien au mouvement de grève.
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?