C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Université de Gand auprès de 474 conducteurs salariés de 25 entreprises de transport. Plus de la moitié d'entre eux reconnaît manquer de sommeil et dormir en moyenne une heure de moins que nécessaire. Un routier sur cinq court le risque de faire une apnée du sommeil, un trouble grave pour le personnel roulant qui, selon l'Union belge des ouvriers du transport (UBOT-FGTB), devrait « bénéficier d'un accompagnement suffisant et adéquat » et qui ne peut être « dissocié de la problématique des parkings bien aménagés et équipés où les routiers peuvent se reposer en toute sécurité, se nourrir et se soigner convenablement ». Toujours selon l'enquête, près de 9 routiers sur dix s'alimentent derrière le volant et 9 % d'entre eux font face à des problèmes d'alcoolisme. Conséquence : 42 % des routiers souffrent d'un excédent de poids et 26 % d'obésité. C'est avec étonnement que l'organisation des transporteurs Febetra a pris connaissance de ces résultats. Elle déplore que le questionnaire
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