Le 22 décembre, Christian Moreau, président du conseil d'administration de Bomex, a présenté à son CE un plan de sauvegarde de l'emploi visant 67 postes (sur 460 salariés). Une décision qui fait suite, trois mois avant, à la fin du recours à l'intérim et aux CDD ainsi qu'au non remplacement des départs à la retraite (une soixantaine de postes concernés au total). Jusque-là, rien que de très banal par ces temps de disette commerciale et de raréfaction du crédit. Sauf que, dans l'entreprise de Saint-Géréon, qui, bien sûr, n'échappe pas elle non plus à l'atonie de la conjoncture, les clignotants financiers sont loin de flirter avec le rouge. Au 31 mars 2008, Bomex a clos son exercice sur un chiffre d'affaires de 56,28 M € (37,724 M € en 2006) pour un résultat net positif de 793 k€ (440 k € en 2006). Comme le confirme Christian Moreau, Bomex connaît « une situation économique saine ». Le patron nantais déclare agir ainsi par anticipation. « Les prévisions économiques sont mauvaises et nous prenons les devants. En effet, les ann
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