Au travers de l'alliance, détenue à 50/50, les deux opérateurs entendent verrouiller un marché de gros volumes réguliers, convoité par les compagnies ferroviaires nationales et privées. Car s'ils ont réussi, en commun, à conserver l'intégralité de ce trafic, l'avenir n'est pas garanti. L'objectif est d'étendre le rayon d'action de cette entité à l'ensemble de l'Europe. Ainsi, Sideros sera le représentant des deux opérateurs auprès des sidérurgistes et des transformateurs sur le continent, soit près de 200 clients. Et entend proposer une offre commerciale et opérationnelle globale, avec un parc de wagons communs, tant pour l'approvisionnement en matières premières que la distribution de produits finis. Pour décrocher des parts de marché, des baisses de tarifs ne sont pas exclues sur certaines lignes. D'ici 2010, Sideros espère voir son chiffre d'affaires croître de 10 à 15 %, pour atteindre 500 M€. Sur ce périmètre, Sideros pèse 446 M€ de CA (334 M€ pour Fret SNCF et 112 M€ pour B-Cargo, la division fret de SNCB).
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