Après le boycott, la récolte

. « Les temps d'attente sont passés de sept à une heure depuis l'opération, constate Laurent Lejeune, secrétaire général de la FNTR Haute-Normandie. Davantage de matériels et de personnels de manutention ont été mis à disposition. Et puis l'armateur Hanjin, en retournant travailler sur le terminal de Normandie, a fait diminuer le nombre d'EVP à transborder ». Quant aux transporteurs de conteneurs, ils sont en mesure depuis le 6 avril de présenter un indice « temps d'attente » (défini par l'Union maritime et professionnelle du port autonome) à leurs chargeurs pour être indemnisés de la congestion. Publié tous les quinze jours, l'indice relevé la semaine passée sur les quais de l'Atlantique, s'élevait à 350 soit l'équivalent de 3 heures 30 d'attente. Les clients mettent-ils la main à la poche pour autant ? « Difficile de répondre car la répercussion de cette taxe relève du domaine commercial, observe Laurent Lejeune. On sait que certains transporteurs n'hésitent