« Nous sommes passés de 15 % d'intérimaires dans nos effectifs à 5 %. Et, s'il le faut, ce sera 0 % », assure Alain Bréau, P-dg de Mory Group. Une activité en repli qui pose un souci en termes de coûts d'exploitation. « Les réseaux sont des machines industrielles à charges fixes. Moins il y a de volume à traiter, plus le coût unitaire de chaque colis grimpe. En clair, moins il y a de travail, plus c'est cher », veut préciser le dirigeant. Une logique financière implacable pour tous les grands réseaux de messagerie. Lesquels sont soumis à des cadences inhabituelles. « Les trafics sont irréguliers. Les lundis et vendredis sont calmes et tout est concentré sur trois jours. Il faut savoir gérer cette activité très dense sur peu de jours ».
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