Ils reprochent à leur nouvelle direction de vouloir modifier les conditions de travail et de refuser toute négociation. « La direction, qui a racheté le site en mai 2004, a dénoncé les accords d'entreprise et refuse les discussions depuis trois mois, explique Alain Bouchet, secrétaire CFDT du comité d'entreprise. De plus, elle convoque les chauffeurs individuellement et tente de leur faire signer des avenants à leur contrat, tels le remplacement du 13e mois par une prime, les heures supplémentaires calculées au mois et non plus à la semaine, les repos compensateurs calculés et payés au trimestre et non plus au mois... (conditions déjà appliquées aux autres filiales du groupe Charles André, ndlr) ». Les grévistes se sont rassemblés devant les grilles de l'entreprise et ne comptent pas bouger d'ici la fin de la semaine à moins d'un geste de la direction. Laquelle est accusée de faire pression sur les conducteurs pour les contraindre à la rep
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