Mi-février, une réunion regroupant les représentants des États membres pour consultation est prévue à Bruxelles. Si un report est décidé, il pourrait être de douze mois. Il devra encore être avalisé par le Parlement car le règlement 2135/98 demanderait à être modifié. La procédure s'annonce donc complexe, sachant qu'un Etat peut s'opposer à cette proposition. « Pour satisfaire toutes les parties, les États qui s'estiment prêts seraient libres d'introduire le tachygraphe numérique à la date prévue. Les autres bénéficieraient d'un report dont le delai reste à fixer », explique un professionnel qui suit ce dossier. Mais quel serait l'intérêt pour un pays d'opter seul pour l'installation de ce nouvel instrument de contrôle ? « Il est hors de question que le chronotachygraphe ne soit introduit qu'en France. C'est tout le monde en même temps où personne », plaide
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