Le port autonome de Marseille (PAM), propriétaire du terrain, a accepté de louer les 3,5 ha nécessaires, le 6 octobre au transporteur drômois. Ce dernier, qui planche sur le projet depuis deux ans, veut basculer le transport de produits pétrochimiques, dangereux ou non, de la route vers le ferroviaire entre Lavera et la zone sud de Milan, en Italie. Le transfert modal représente l'équivalent de 18 000 véhicules routiers, soit 400 000 tonnes de marchandises en moins, chaque année, sur les autoroutes A55, A51 et A8, note le PAM. Pourquoi le groupe Charles André opte-t-il pour le combiné ? Parce que la traversée des Alpes-Maritimes, où certains produits chimiques sont interdits à la circulation, est devenue contraignante. Il n'est pas exclu que la ligne s'ouvre à d'autres transporteurs sachant que Charles André l'utilisera pour acheminer des citernes et des caisses mobiles « non-accompagnées ». 60 % d'entre elles contiendront du général cargo et 40 % des produits chimiques. Présente en rég
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