Cinq messagers montent au créneau

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Cinq messagers montent au créneau

Les conditions de cession par la SNCF de sa filiale Sernam à l'actuelle équipe de direction guidée par Philippe Chevalier font bondir les entreprises du secteur à capitaux privés. L'association Halte demande à Bruxelles de revoir le dossier. Elle s'insurge contre « une nouvelle aide d'État déguisée ».

«En matière de bidouillage, c'est un chef-d'oeuvre qui dissimule mal une nouvelle aide d'État complètement contraire à la décision de Bruxelles. Selon les informations portées à notre connaissance, la SNCF sera obligée d'abonder pour le fonds de roulement de la nouvelle société qui, sans cet apport de fonds, n'aurait pas de trésorerie ». Claude Leroi, président de l'association Halte (qui défend les intérêts de Heppner, Graveleau, Mory, Alloin et Gefco) réagit vivement à l'annonce par la SNCF de la cession de Sernam. Le projet de reprise par l'actuelle équipe dirigeante a été approuvé par le conseil d'administration de la SNCF le 13 juillet. Il doit encore être « soumis à la commission des Participations et transferts pour avis conforme et recevoir les autorisations réglementaires nécessaires », précise

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