Sur les autoroutes de France, les poids lourds (classes 3 et 4) représentent 16 % du trafic et assurent 38 % des recettes. Un chiffre d'affaires qui devrait donner aux entreprises de transport la possibilité d'être bien traitées, comme des clients fidèles. Or ce n'est pas le sentiment partagé. « Il n'existe pas de rapports commerciaux », confirme Nicolas Olano, dirigeant d'Olano Services (64), qui compte 510 moteurs. « On a l'impression d'être pris en otage », assure Patrick Lahaye, patron des Transports éponymes (35) à la tête d'une flotte de 1100 cartes grises. « L'État ne joue pas son rôle, après une privatisation bradée. Les sociétés d'autoroutes sont à la limite de l'abus de position dominante et se comportent davantage comme des collecteurs de taxes que comme des sociét�
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