L’OT : Beaucoup d’acteurs de la messagerie se plaignent d’une sous-tarification et d’une surcapacité des réseaux : est-ce votre analyse ?
J.S. : Oui, la messagerie n’est pas rentable. En raison sans doute d’une surcapacité des réseaux, mais aussi parce que le marché français de la messagerie a été sans cesse pollué par la concurrence anormale de filiales d’entreprises publiques qui ont affiché des déficits importants et durables en raison de leurs politiques tarifaires. Aucune entreprise privée n’aurait résisté plus d’une année à des pertes allant jusqu’à 25 % de leur chiffre d’affaires alors qu’elles ont pu poursuivre leurs activités pendant des années. Cette concurrence anormale a contribué fortement à dégrader le marché. La plupart de ces sociétés ont finalement dû jeter l’éponge et ont été reprises par des investisseurs privés. Cela n’a pas diminué l’offre, mais a p
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