Il ne reviendra que trois jours plus tard. Privé de passeport, des papiers et des clés de son fourgon, il reste bloqué près de 31 heures au poste frontière de Slavenski Brud. Douaniers et policiers exigent 3 000 E pour le laisser repartir. « Il s'agit d'un véritable racket car il est impossible de savoir à quoi correspond cette somme », peste Sandra Sperzagni, gérante de la société de transport urgent national et international (20 salariés, 25 moteurs). C'est un agent de l'ambassade de France en Bosnie qui viendra débloquer la situation. Quant au dirigeant de l'usine destinataire Prevent, il a été contraint de stopper sa chaîne de fabrication. Il est venu récupérer sa marchandise directement à la douane. « Il nous a ensuite réclamé 7 200 E de dédommagement, rapporte la chef d'entreprise. Nous lui avons fait part de notre mésaventure et très compréhensif, il a annulé sa demande » avant de se retourner vers son fournisseur français. « Choqué », le r
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