« La Belgique est située à un endroit stratégique, nous disposons de bons outils mais il n’y a chez nous, aucune réflexion sur l’aspect social, déplore Roberto Parrillo, le responsable général du secteur transport et logistique de CSC-Transcom, le syndicat salarié majoritaire dans le TRM belge. Il n’existe aucun endroit où l’on peut discuter des réglementations européennes qui se négocient aujourd’hui pour ne s’appliquer que dans quelques années ». Le syndicat chrétien réclame, séance tenante, la mise en place d’une cellule stratégique chargée du suivi des dossiers européens, des réunions régulières avec les autres partenaires sociaux et les pouvoirs publics. En outre, il plaide en faveur d’une coordination avec les conseils économiques régionaux. « À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à la Commission européenne et à l’impression de cacophonie qu’elle dégage », assure le responsable. En cause, une série de dossiers pour le moins sensibles : introduction du tachygraphe digital, cabotage ou problématique des « faux indépendants ». « De notre côté, notre cheval de bataille reste le même : nous voulons une
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